lundi 2 juillet 2007

Transparence absolue

L'affaire du "salope" de P.Devedjian a permis de dénoncer le double langage ou la double attitude d'une partie de la Droite dite décomplexée.
Néamoins il est aussi intéressant de placer le débat sur la frontière entre la vie publique et la vie privée.
Ainsi Jacques Attali sur son blog pose (içi)les bonnes questions :
"Serait il désormais interdit de prononcer ce mot en privé? Serait il illégal de considerer que quelqu'un le mérite? Sera il un jour nécessaire de dénoncer à la police toute personne qui l'aurait employé dans une conversation intime?"
Ainsi peut-il reprendre un thème cher à ses écrits l'hypersurveillance.
Et de conclure : "Il serait honteux d'accepter que, désormais , nous vivions sous le règne de la transparence absolue. C'est la définition meme du totalitarisme. Les hommes politiques l'ont sans doute un peu cherché, en mettant leur vie privée sur la place publique, mais il ne faut pas accepter la dictature la transparence. Nos sociétés nous y conduisent déjà par les technologies. Il ne faudrait pas, en plus, qu'une morale naive nous y précipite."
Pourtant l’injure raciste, homophobe, handiphobe ou sexiste est pénalement sanctionnée lorsqu’elle est commise dans un cadre privé (articles R624-3, R624-4,et R624-4 du Code pénal), comme nul n'est censé l'ignorer (contravention qui fait encourir une amende 750 €).
Néanmoins, pour clore ce débat sur le respect de la vie privée d'une façon humouristique , je pense aussitôt à la mésaventure de Marge Simpson! :


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